Coureurs de fond est-africains – Invalidité de l’explication par l’altitude et apports des sciences sociales dans l’explication de leurs compétences sportives individuelles et collectives
Jeudi 14 octobre 2021
Le jury était composé de :
Anaïs BOHUON, professeur de STAPS, Univ. Paris Sud
Jacques DEFRANCE, professeur émérite de sociologie, Univ. Paris Nanterre
Frédéric LEBARON, professeur de sociologie, ENS Paris Saclay
Manuel SCHOTTÉ, professeur de sociologie, Univ. de Lille (Garant)
Mahamet TTMERA, professeur de sociologie, Univ. Paris Diderot
Résumé
Le Volume 1 présente une explication alternative à celle du sens commun (fondée sur les arguments de l’altitude et de l’altérité biologique) pour rendre compte de l’excellence sportive des coureurs de fond est-africains dans ses dimensions à la fois individuelle et collective. Il pose que la situation actuelle de domination des athlètes est-africains dans les courses de fond est le résultat de deux processus : un processus historique de construction progressive de cultures locales de l’athlétisme en Ethiopie et au Kénya depuis les années 1960 ; et un processus ontogénétique (à l’échelle de la vie d’un homme) de socialisation corporelle et axiologique dans cette culture de l’athlétisme par certains jeunes Ethiopiens et Kényans. Le Volume 2 présente une courte synthèse du parcours scientifique de l’auteur, suivie d’une compilation des différentes publications relatives à chacune des étapes de ce parcours.