Inclusion, insertion, intégration ou marginalisation par le sport ?
L’exemple des pratiques d’athlétisme, de football et de boxe à Montpellier
Lundi 16 décembre 2024
Jury :
M. Jean-François LOUDCHER, Professeur des universités, Université de Bordeaux, Directeur de thèse
M. Olivier BESSY, Professeur émerite des universités, Université de Pau et des pays de l’Adour, Rapporteur
Mme Anna-Maria PIOLETTI, Professeure, Université della Valle d’Aosta (Aosta, ITALIE), Rapporteuse
M. André SUCHET, Maitre de conférences HDR, Université de Bordeaux, Examinateur
Résumé :
A travers trois exemples significatifs à Montpellier (en athlétisme, football et boxe), ce travail analyse au plan social et territorial comment l’activité sportive permet d’atténuer les conflits sociaux, les comportements anachroniques des jeunes gens issus des quartiers défavorisés. Montpellier est une ville très attractive certes au bord de la Méditerranée, mais qui génère aussi beaucoup de délinquance et d’exclusions. Cette thèse analyse des situations de terrain et interroge des réponses formulées localement, politiquement et territorialement.
Ainsi, le sport peut être un levier de protection de la délinquance, à condition qu’il soit accompagné d’une démarche globale, participative, inclusive et adaptée aux spécificités des populations. Dans le meilleur des cas, il peut être un outil de socialisation et de santé, mais il ne doit pas être considéré comme un reméde-miracle ou une fiction démocratique. Il faut plutôt le concevoir comme un acte complémentaire à d’autres domaines comme le travail et le respect. Pour que le travail institutionnalisé soit un véritablement un facteur d’intégration, il faudrait qu’il soit plus inclusif, plus diversifié, plus adapté, et qu’il favorise davantage le dialogue interculturel.
Mots-clés : assimilation, insertion, intégration, jeunes, marginalisation, politiques publiques, territoire.
