Rencontres de l’anthropologie et de l’ethnologie du sport et du corps 

 3-4 avril 2025 – Besançon, Université de Franche-Comté
Avec le soutien de la Société d’ethnologie française

L’anthropologie du sport et du corps couvre un domaine foisonnant mais qui demeure relativement invisibilisé dans le panorama de la recherche contemporaine. En France, le dernier colloque d’envergure nationale dressant un panorama de ce champ de recherche s’était déroulé à Nanterre en 2008, porté par Laurent Sébastien Fournier et Gilles Raveneau (Ethnologie et sciences du sport. Corps, mouvement et sport). Confirmant les constats faits à cette époque (Bromberger, 2005), l’inspiration ou la revendication ethnographique a fortement irrigué les enquêtes de terrain sur les activités physiques et sportives. À l’échelle des interprétations plus généralisantes, les travaux interrogeant anthropologiquement le sport et le corps ont depuis continué à se développer (Besnier, Brownell et Carter, 2020). Pourtant, malgré ces mises en oeuvre, sciences du sport et anthropologie semblent encore peiner à dialoguer. L’enjeu de ces rencontres est ainsi de poursuivre l’entreprise amorcée il y a maintenant plus de quinze ans et de proposer un espace d’échanges et de discussions autour de l’anthropologie du sport et du corps, telle qu’elle peut se pratiquer et s’enseigner aujourd’hui. 

Outre amorcer un état des lieux, il s’agit aussi de favoriser des questionnements méthodologiques et théoriques. Plusieurs pistes de réflexions peuvent être engagées : des approches en termes de champ de spécialisation, en termes d’objets, ou encore, des considérations épistémologiques autour de la place de l’anthropologie du corps et du sport dans le paysage de la recherche actuelle. Pour ce faire, nous proposons quatre axes non exhaustifs. Premièrement, il s’agit d’inviter à témoigner ou à réfléchir aux sujets et questionnements articulant l’anthropologie du sport à celle du corps. Deuxièmement, l’enjeu est de rappeler la place occupée par l’ethnologie en France et de s’interroger sur les objets de l’ethnologie du proche. Un troisième axe met plus spécifiquement l’accent sur les formations à l’anthropologie, et le dernier revient sur les emprunts et complémentarités entre anthropologie/ethnologie et sciences du sport.

Axe 1. Anthropologie du sport ou anthropologie du corps ?

Ce premier axe vise à mettre l’accent sur les apports de l’anthropologie à l’objet sport (et inversement) en s’intéressant aux travaux mettant en oeuvre comparatisme raisonné, généralisation et recherche d’invariants pour viser une connaissance globale des faits sportifs et corporels. Comment l’anthropologie peut-elle enrichir les questionnements portés sur le sport et les activités physiques, voire ludiques ? Les travaux de Christian Bromberger (Bromberger, 2018, 2020) sur le football ou ceux de Sébastien Darbon à partir de la diffusion contrastée du rugby (Darbon, 2014), notamment, ont participé à légitimer et visibiliser le sport en tant qu’objet de recherche anthropologique. Mais d’autres questionnements émergent à cette suite. Le sport semble avoir acquis sa légitimité au sein des sciences sociales ou, tout du moins, un certain type de sport (la pratique dite mainstream, institutionnalisée, olympique et/ou répondant à certains enjeux sociétaux tels le bien-être ou la santé). Le sport mondialisé suscite ainsi un intérêt marqué (Fournier et Raveneau, 2010). Dans ce cadre, quels sont les terrains et enjeux contemporains de l’anthropologie du sport dont la globalisation n’empêche pas appropriations différenciées et indigénisations créatives (Bromberger, 1995) ? À l’inverse, de nombreuses recherches s’intéressent à des pratiques locales, en résistance ou en cours de sportivisation (Pruneau, Dumont et Célimène, 2006 ; Soldani, 2015). Là aussi, les questions liées à la globalisation mais aussi à l’autonomie, à l’indépendance ou la permanence de certains sports ou activités physiques surgissent. Peut-on penser le sport en dehors du cadre de la globalisation ? Qu’en est-il, par ailleurs, des pratiques sportives ou physiques peu connues et/ou non globalisées ? Comment penser les changements dans le sport, les innovations, aussi bien du point de vue sociotechnique (Boutroy, Soulé et Vignal, 2014), sémio-technologique (Bromberger, 1979) que culturel ? Où se situe, finalement, l’objet de l’anthropologie du sport ? Comment celle-ci peut-elle participer à délimiter activité physique et sport ? Selon une perspective complémentaire, il est aussi possible d’aborder l’anthropologie et l’ethnologie du sport à l’aune de questionnements portant sur le genre, l’appartenance culturelle, ou encore, les effets d’âge ou de génération. Que les pratiques soient amateures ou professionnelles (Damon et Pégard, 2017), la construction sociale de l’Autre, comme les identités collectives, peuvent se donner à lire à travers le langage corporel et les corporéités performées. 

En cela, le champ de l’anthropologie du sport ne peut pas être isolé de celui de l’anthropologie du corps. En effet, comment penser la pratique physique sans accorder une attention spécifique aux corps des joueurs ou des sportifs ? Par ailleurs, si l’anthropologie du sport peut restreindre les terrains possibles et envisageables (une activité physique qui serait un minimum codifiée), l’anthropologie des usages sociaux et culturels du corps (Fournier et Raveneau, 2008) ouvre au contraire plus largement le champ des possibles. Le corps et ses techniques sont depuis longtemps une préoccupation anthropologique (Mauss, 2001 [1934]) mais, ainsi que se le demande Eric Boutroy (2022), « les discussions, les critiques et les aggiornamentos du programme maussien » ont-ils vraiment été intégrés dans l’étude des activités physiques et sportives ? Plus largement, les apports de la technologie culturelle et des études de la culture matérielle ne peinent-ils pas à irriguer et renouveler l’anthropologie du corps et du sport ? Certains terrains qui pouvaient sembler à la marge des pratiques sportives (notamment ceux portant sur les activités corporelles artistiques, tels la danse ou le théâtre) s’inscrivent désormais pleinement dans le champ de l’anthropologie, à l’articulation entre corps et activité physique (Faure, 2000 ; Grau et Wierre-Gore, 2021). Est-il ainsi nécessaire de séparer clairement anthropologie du corps et du sport, au prétexte que la seconde s’intéresse davantage à des activités codifiées ou reconnues comme telles ? Ou, au contraire, comment articuler conjointement, au sein d’une même recherche et d’un même terrain, les approches de l’anthropologie du corps et du sport ? De la même manière, d’autres pratiques, telles que le tourisme, invitent à interroger les usages anthropologiques du corps, en situation d’activité physique, si l’on pense notamment au tourisme sportif ou festif. Comment l’articulation entre corps et tourisme peut-elle intéresser non seulement les géographes ou les sociologues (Coëffé et al., 2016) mais également les anthropologues ? Dans cette continuité, une anthropologie du corps peut-elle faire abstraction des apports de l’anthropologie biologique ? Cette branche de l’anthropologie, souvent oubliée des sciences sociales et des terrains, pourrait sans doute favoriser un autre regard sur le corps et le sport, notamment à partir de l’attention portée aux gestes et aux savoir-faire, ou à partir de l’usage de la matérialité et des caractéristiques physiologiques du corps humain.

Axe 2. Ethnologie du proche et questionnements contemporains autour des corps en sport

Christian Bromberger notait en 2005 : « Dans le tiercé ethnographie, ethnologie, anthropologie, c’est certainement le second terme, ethnologie, qui a la moins bonne cote ». L’échelle de la monographie problématisée faisant ressortir les ressorts intelligibles d’un phénomène sportif singulier a-t-elle depuis gagné en légitimité ? Les approches contemporaines portant sur le corps et le sport peuvent aussi s’inscrire dans un cadre ethnologique et susciter des questionnements portant sur leurs fond ethnographiques. Dès lors, comment le domaine sportif, par exemple, peut-il être abordé et appréhendé, notamment sur les terrains du proche ? Existe-t-il une ethnologie du sport ? Si oui, comment se manifeste-t-elle ? Sur quels terrains ? À partir de quels objets ? Comment peut-elle s’articuler avec une ethnologie du corps ? Les recherches menées par Gilles Raveneau sur les usages de la sueur (Raveneau, 2011) ou ceux de David Le Breton sur les visages (Le Breton, 2022), par exemple, montrent bien à quel point la question corporelle peut être appréhendée à partir de « terrains » inédits.

Par extension, cet appel ouvre la voie à des questionnements thématiques, propres à l’ethnologie du proche. Par exemple, plusieurs études traitent des sports traditionnels, ceux associés à une certaine forme de revitalisation des traditions (Fournier, 2012), tandis que d’autres évoquent les sports alternatifs, qui sont en résistance face aux sports qualifiés d’hégémoniques (Messey, Tuaillon Demésy et al., 2022). Interroger les marges d’un système (sportif) invite aussi à mieux en comprendre le centre… Inversement, à l’instar d’une étude remarquable du cyclisme (Garnotel, 2009), comment le sport mainstream est-il appréhendé par l’ethnologie du proche ? En quoi une telle approche se distingue-t-elle d’une anthropologie du sport ? De la même manière, l’étude des pratiques ludiques (jeux sportifs mais aussi jeux de rôle, jeux sur table, jeux vidéo, etc.) induit une prise en compte à la fois d’une anthropologie du corps et d’une ethnologie du proche, si l’on pense notamment au terrain mené par Thierry Wendling sur les échecs (Wendling, 2002), à ceux de Jean Camy sur les quilles (Camy, 1995), à ceux de Valérie Feschet sur la pétanque (Feschet, 2013), ou encore, à ceux d’autres chercheurs inscrits dans le champ des plus récentes sciences du jeu (Cayatte, Tuaillon Demésy et Di Filippo, 2023). Ainsi, comment repenser le local à partir d’exemples pris au plus proche du chercheur ?

Axe 3. Enseigner et transmettre l’anthropologie du sport et du corps

Un troisième axe que ces rencontres entendent interroger est celui de la place de l’anthropologie et de l’ethnologie du sport et du corps dans les enseignements et les formations. En effet, un état des lieux et des questionnements relatifs au développement de ces approches ne sauraient se faire sans prendre en compte les modalités de transmission des connaissances, notamment auprès des étudiants. L’anthropologie du sport et du corps est-elle enseignée aujourd’hui ? Si oui, comment et dans quel cadre ? Avec quels objectifs ? L’impression que l’anthropologie n’est quasiment pas transmise dans les formations STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) peut-elle être infirmée ? Qu’en est-il de l’anthropologie du sport dans les formations anthropologiques ? Quels sont les enjeux et/ou les difficultés liés à de tels enseignements ?

D’autre part, en dehors des murs de l’université, quelle est la reconnaissance de cette anthropologie du sport et du corps ? La Société d’ethnologie française (SEF) organise régulièrement des rencontres de formation à l’ethnologie destinées aux professionnels qui convoquent l’ethnologie dans leurs domaines (chercheurs, personnels des musées, des DRAC, etc.). La thématique du sport ne semble toutefois pas susciter un engouement marquant. Pourtant, le sport comprend bien des enjeux sociaux et culturels qui pourraient entrer en résonance avec certains besoins et interrogations en jeu sur des terrains non sportifs. Pourrait-il être intéressant de sensibiliser, voire de former à l’anthropologie et à l’ethnologie les acteurs du monde sportif ? Comment penser alors autrement l’opposition entre sport et culture, et décloisonner les intérêts situés pour la pratique sportive ?

Axe 4. Des ethnologues et des anthropologues en STAPS ?

Dans le champ des Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS), les travaux de Loïc Wacquant (Wacquant, 2000) font figure de référence pour tout apprenti ethnographe qui s’intéresse à la pratique sportive. L’intérêt de cette recherche est indéniable, même si elle a été abondamment discutée (Deneier, 2006 ; Quidu, 2022) notamment sur la question de la portée ou des limites heuristiques de l’engagement du chercheur, voire de sa participation (Loirand, 2021). Or sur cet aspect, d’autres travaux fondateurs semblent oubliés ou délaissés alors même qu’ils interrogent clairement la corporéité et le rapport au terrain (pour ne citer qu’un exemple : Favret-Saada et Contreras, 1993). L’approche anthropologique en STAPS doit-elle nécessairement être située par son objet ? Plus largement, quels sont aujourd’hui les auteurs et les références mobilisés par les chercheuses et chercheurs en sciences du sport inscrits dans une perspective anthropologique ?

Par ailleurs, alors même que le champ des STAPS se veut pluridisciplinaire, le nombre de collègues anthropologues ou ethnologues titulaires semble relativement réduit. Pourtant, de nombreux travaux issus de la 74e section du CNU ‒ ou pouvant y être associés (Besnier, Brownell et Carter, 2020) ‒ convoquent les méthodes ou les cadres théoriques de l’anthropologie ou de l’ethnologie (Épron et Chevé, 2024). La Revue STAPS1 a récemment réactivé sa rubrique « ethnologie/anthropologie », en sommeil depuis plusieurs années, témoignant ainsi d’une volonté et d’un intérêt collectif pour le développement de cette discipline au sein des sciences du sport. De la même manière, une attention pourrait être portée aux différents espaces de publications dont s’emparent les ethnologues du sport. Quelles revues sont plébiscitées ? Pour quelles raisons ? Qu’en est-il, d’autre part, du côté des « jeunes » chercheurs et chercheuses (doctorat, post-doctorat, etc.) ? Ces disciplines sont-elles aujourd’hui attrayantes ? Est-il ainsi envisageable de dresser un état des lieux concernant le « poids » des anthropologues et ethnologues en sciences du sport ? 

Enfin, en termes de pluridisciplinarité, comment penser la place et les apports de l’anthropologie biologique, comme de l’anthropologie cognitive au sein des STAPS ? En effet, les sciences du sport incluent d’ores et déjà les sciences de la vie (neurosciences, physiologie, biomécanique, etc.). Dès lors, ces anthropologies ne pourraient-elles également enrichir les questionnements autour des soubassements biologiques ou cognitifs des gestes et des savoir-faire culturalisés ? 

Ainsi, ces rencontres encourageront les échanges entre acteurs de l’anthropologie du sport et du corps, de l’ethnologie du proche et des STAPS. Toutes les propositions, quelle que soit la discipline d’origine, sont les bienvenues à partir du moment où elles offriront un temps de réflexion et permettront le dialogue autour des objets relatifs au sport et aux usages du corps en anthropologie et/ou ethnologie.

Modalités de soumission des propositions

Ces assises sont moins pensées sur le modèle d’un colloque que comme des temps de rencontres et d’échanges. Les propositions des jeunes chercheurs sont les bienvenues. Pour faciliter la participation de toutes et tous, il n’est pas envisagé de frais d’inscription. Différents formats sont attendus et peuvent être proposés :
– des communications individuelles (20 minutes d’intervention suivies d’un temps d’échanges) pouvant être :
de type « scientifique » (présentation de résultats empiriques et réflexivité épistémologique étayée par des travaux de terrain) ;
de type « retours d’expériences » (sous la forme, notamment, d’un témoignage) ;
– des symposiums thématiques (proposition conjointe d’un regroupement de trois communications croisées) ;
– des tables rondes, planifiées et animées par un modérateur (qui convie les intervenants de son choix : chercheurs, professionnels de l’anthropologie ou de l’ethnologie, etc.2) ;
– des ateliers visant à susciter un questionnement ou une réflexion à partir d’études de cas.

Les propositions (précisant le format envisagé), comprenant un résumé (3 000 signes au maximum) ainsi qu’une courte présentation biographique, sont à envoyer au plus tard pour le 2 novembre, aux adresses suivantes : audrey.tuaillon-demesy@univ-fcomte.fr et eric.boutroy@univ-lyon1.fr.

Calendrier prévisionnel : 
2 novembre 2024 : réception des propositions.
20 décembre 2024 : retour des expertises et information aux auteurs.
15 janvier 2025 : envoi du programme.
3-4 avril 2025 : rencontres. 

Les rencontres auront lieu à l’UFR STAPS (31 chemin de l’Épitaphe, 25 000 Besançon).

Bibliographie indicative

BESNIER Niko, BROWNELL Susan, CARTER Thomas F. (2020), Anthropologie du sport : corps, nations, migrations dans le monde contemporain, Paris, Rue de l’Ulm.

BOUTROY Eric (2022), « Des rendez-vous manqués ? De la méconnaissance de la technologie culturelle et de la culture matérielle dans les sciences et techniques des APS (STAPS) », Corps, vol. 20, n°1, pp. 223-235.

BOUTROY Eric, SOULÉ Bastien, VIGNAL Bénédicte (2014), « Analyse sociotechnique d’une innovation sportive : le cas du kitesurf », Innovations, vol. n° 43, n° 1, pp. 163-185.

BROMBERGER Christian (1979), « Technologie et analyse sémantique des objets : pour une sémio-technologie », L’Homme, vol. 19, n° 1, pp. 105-140.

BROMBERGER Christian (1995), « De quoi parlent les sports ? », Terrain, n° 25, pp. 5-12.

BROMBERGER Christian (2005), « Les pratiques et les spectacles sportifs au miroir de l’ethnologie » in Société de Sociologie du Sport de Langue française (dir.), Dispositions et pratiques sportives. Débats actuels en sociologie du sport, Paris, L’Harmattan, pp. 115-128.

BROMBERGER Christian (2018), Le match de football. Ethnologie d’une passion partisane à Marseille, Naples et Turin, Paris, Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme.

BROMBERGER Christian (2020), « Style de jeu, style de club, style de ville ? Éducation sentimentale et marque d’appartenance urbaine à travers le football à Marseille et ailleurs », Ethnologie française, vol. 50, n° 3, pp. 591-598.

CAMY Jean (1995), « Les quilles en Gascogne : entre jeu et sport », Terrain, n° 25, pp. 61-72.

CAYATTE Rémi, TUAILLON DEMÉSY Audrey, DI FILIPPO Laurent (dir.) (2023), Temporalités et imaginaires du jeu, Liège, Presses universitaires de Liège.

COËFFÉ Vincent, DUHAMEL Philippe, GUIBERT Christophe, TAUNAY Benjamin, VIOLIER Philippe (2016), « Mens sana in corpore turistico : le corps « dé-routinisé » au prisme des pratiques touristiques », L’Information géographique, vol. 80, n° 2, pp. 32-55.

DAMONT Nicolas, PÉGARD Olivier (2017), « Le masculin haut en couleurs. L’apprentissage du football professionnel », Ethnologie française, vol. 47, n° 1, pp.131-140.

DARBON Sébastien (2014), Les fondements du système sportif : essai d’anthropologie historique, Paris, L’Harmattan.

DUNEIER Mitchell (2006), « Garder sa tête sur le ring ? Sur la négligence théorique et autres écueils de l’ethnographie », Revue française de sociologie, vol. 47, n°1, pp. 143-157.

ÉPRON Aurélie, CHEVÉ Dominique (2024), « Introduction. D’autres jeux, d’autres corps », Corps, vol. 22, n° 1, pp. 135-143.

FAURE Sylvia (2000), Apprendre par corps : socio-anthropologie des techniques de danse, Paris, La Dispute.

FAVRET-SAADA Jeanne, CONTRERAS Josée (1993), Corps pour corps. Enquête sur la sorcellerie dans le Bocage, Paris, Gallimard.

FESCHET Valérie (2013), « L’être et le paraître des joueurs de pétanque. Entre jeu traditionnel et sport de haut-niveau », in Fournier Laurent Sébastien (dir.), Jeux collectifs en Europe. Transformations historiques, Paris, L’Harmattan, pp. 247-264.

FOURNIER Laurent Sébastien (2012), Mêlée générale. Du jeu de soule au folk-football, Rennes, Presses Universitaires de Rennes.

FOURNIER Laurent Sébastien, RAVENEAU Gilles (dir.) (2008), Journal des anthropologues, Dossier : « Anthropologie des usages sociaux et culturels du corps », vol. 112-113.

FOURNIER Laurent Sébastien, RAVENEAU Gilles (dir.) (2010), Journal des anthropologues, Dossier : « Les cultures sportives au regard de la globalisation », vol. 120-121.

GARNOTEL Xavier (2009), Le Peloton cycliste. Ethnologie d’une culture sportive, Paris, L’Harmattan.

GRAU Andrée, WIERRE-GORE Georgiana (2021), Anthropologie de la danse. Genèse et construction d’une discipline, Pantin, Centre national de la danse.

LE BRETON David (2022), Des visages. Une anthropologie, Paris, Métailié.

LOIRAND Gildas (2021), « L’expérience passée du sociologue comme archive incorporée. Remarques sur une méthode illégitime » in Fleuriel Sébastien, Goubet Jean-François, Mierzejewski Stéphan, Schotté Manuel (dir.), Ce qu’incorporer veut dire, Villeneuve d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, pp. 237-261.

MAUSS Marcel (2001 [1934]), « Les techniques du corps », in Sociologie et anthropologie, Paris, PUF, pp. 365-386. 

MESSEY Orlane, TUAILLON DEMÉSY Audrey et al. (dir.) (2022), « De la création à la contestation : délimiter les sports alternatifs », ¿ Interrogations ?, n°35, en ligne : http://www.revue-interrogations.org/-No-35-De-la-creation-a-la-.

PRUNEAU Jérôme, DUMONT Jacques, CÉLIMÈNE Nicolas (2006), « Voiles traditionnelles aux Antilles françaises : « sportivisation » et patrimonialisation », Ethnologie française, vol. 36, n° 3, pp. 519-530.

QUIDU M. (2022), « La participation observante de Loïc Wacquant comme nouvelle doxa méthodologique dans les recherches en sciences sociales sur les sports de combat ? Arguments pour la réhabilitation d’un pluralisme réflexif et critique », Loisir et Société, vol. 45, n°2, pp. 218–242.

RAVENEAU Gilles (2011), « Suer. Traitements matériels et symboliques de la transpiration », Ethnologie française, vol. 41, n° 1, pp. 49-57.

SOLDANI Jérôme (2015), « Retour au jeu ? Réappropriations du volley-ball par les Bunun de Taïwan », Revue du MAUSS, vol. n° 46, n° 2, pp. 99-116.

WACQUANT Loïc (2000), Corps et âme. Carnets ethnographiques d’un apprenti boxeur, Marseille, Agone.

WENDLING Thierry (2002), Ethnologie des joueurs d’échecs, Paris, PUF.

Comité scientifique
Niko Besnier, La Trobe University
Christian Bromberger, Aix-Marseille Université
Aurélien Djakouane, Université Paris Nanterre
Guillaume Dumont, EM Lyon Business School
Aurélie Épron, Université Lyon I
Valérie Feschet, Aix-Marseille Université
Frédérick Guyon, Université de Franche-Comté
Laurent Sébastien Fournier, Université Côte-d’Azur
Gilles Raveneau, Université Lyon II
Céline Rosselin-Bareille, Université Picardie Jules Verne
Jérôme Soldani, Université Paul-Valéry Montpellier 3

Organisation et contact
Éric Boutroy, Maître de conférences, Université Lyon 1, eric.boutroy@univ-lyon1.fr
Audrey Tuaillon Demésy, Professeure des universités, Université de Franche-Comté, audrey.tuaillon-demesy@univ-fcomte.fr 

  1. https://www.cairn.info/revue-staps.htm?contenu=apropos . ↩︎
  2. Précision : les organisateurs des rencontres ne seront pas en mesure de prendre en charge les frais (déplacements, hébergement) des intervenants.  ↩︎

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