Oumaya Hidri-Neys (HDR décembre 2016), Université d’Artois

Soutenance d’HDR présentée par Oumaya Hidri-Neys : « L’insoutenable poids des apparences physiques. Contribution à une sociologie des discriminations ».

Elle se déroulera le :
Jeudi 8 décembre 2016 à 14h30 à l’Université d’Artois Faculté des sports et de l’éducation physique – Amphithéâtre 2 Chemin du marquage – 62800 Liévin

Le jury est composé de :

– Muriel DARMON, Directrice de recherche, Centre Européen de Sociologie et de Science Politique, CNRS/EHESS, Paris 1 (Rapporteuse)
– Suzanne LABERGE, Professeure titulaire, Laboratoire de sociologie du sport et de promotion de l’activité physique, Université de Montréal (Rapporteuse)
– Emmanuelle MARCHAL, Directrice de recherche, Centre de Sociologie des Organisations, Sciences Po/CNRS, Paris Christine MENNESSON, Professeure des Universités, Centre de Recherches Sciences Sociales Sports et Corps (EA 7419), Université de Toulouse 3 (Rapporteuse)
– Williams NUYTENS, Professeur des Universités, Unité de Recherche Pluridisciplinaire Sport, Santé, Société (Atelier SHERPAS, EA 7369), Université d’Artois (Directeur)

La soutenance sera suivie d’un apéritif dinatoire auquel vous êtes chaleureusement convié-e-s. Afin d’en faciliter l’organisation, je vous remercie de bien vouloir me confirmer votre présence par mail : oumaya.neys@univ-lille2.fr.

Résumé :

Ce mémoire original, présenté pour l’obtention du diplôme d’Habilitation à Diriger des Recherches, propose la version systématisée d’une série d’enquêtes sociologiques menées depuis seize années. Oumaya Hidri Neys tente d’objectiver le poids des apparences physiques dans des contextes évaluatifs et plus particulièrement lors de l’accès au marché du travail.
Dans un premier temps, l’auteure adopte une posture réflexive et critique sur son rapport à l’objet et sur ses travaux de recherche. En justifiant ses manières d’accéder, de récolter et d’analyser les matériaux, d’une part. En explicitant ses manières de produire un savoir sociologique, d’autre part.
Dans un second temps, à travers ses recherches en cours et à venir, l’auteure montre que travailler un objet « insaisissable » oblige à situer très précisément ce dont on parle. Les apparences physiques ont un poids, certes. Mais où ? Quand ? Comment ? Pour qui ? Et dans quel contexte ? C’est en installant l’objet dans le temps, en essayant de « tenir le cap » de cet objet, en ancrant ses travaux dans leurs terrains, en multipliant les enquêtes et en profitant des perspectives comparatives que cela offre, en refusant d’appliquer « au forceps » un modèle explicatif aussi séduisant
soit-il, en faisant varier les échelles d’observation et en déclinant les contextes d’expression, qu’elle poursuit la mise au jour des mécanismes sociologiques contribuant aux processus de stigmatisation et/ou de discrimination selon les apparences physiques.

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