Sites olympiques, friches urbaines ?

Dans le cadre de son programme annuel « Écrire les mutations de l’urbain », le séminaire pluridisciplinaire Villes et sciences sociales de la Maison de la recherche en sciences humaines de Caen organise le mardi 20 mars une journée d’études « Sites olympiques, friches urbaines ? », dont l’objet est, dans la perspective des Jeux olympiques de 2024 organisés en France, d’interroger la construction des infrastructures sportives et leur devenir. Qu’adviendra-t-il, en effet, de ces sites une fois le rideau de la compétition refermé ? Trois chercheurs apporteront leur éclairage. Historienne de l’architecture, Hélène Caroux portera son analyse sur le département de la Seine-Saint-Denis où sera localisé l’essentiel des équipements olympiques. Les JO sont-ils une chance pour ce territoire et la population locale ? À quelles conditions ? Sociologue et maître de conférences à l’Université de Bourgogne, Antoine Marsac déconstruira la notion « d’héritage des sites olympiques » si souvent invoquée pour justifier l’accueil de l’événement. Enfin, André Suchet, géographe et maître de conférences à l’Université de Bordeaux, reviendra sur le cas de Grenoble, ville hôte des JO d’hiver de 1968, et proposera une étude du tremplin de saut à ski, aujourd’hui à l’état de friche.

Lieu : Maison de la Recherche en Sciences Humaines de Caen Normandie, Esplanade de la Paix, campus 1
Salle des thèses, SH 028
À partir de 13h45
Entrée libre !

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