Mobilisations sportives, mobilisations collectives : processus, formes et effet des luttes dans le monde sportif
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28 mai 2010
Université Paris Ouest Nanterre,
Organisé par Manuel Schotté et Sébastien Fleuriel (Université de Lille) :
« mobilisations sportives, mobilisations collectives : processus, formes et effet des luttes dans le monde sportif »
La proposition d’une réflexion centrée sur les mobilisations collectives s’inscrit dans la dynamique des recherches en sciences sociales prenant le sport comme objet. De nombreux travaux ont déjà donné lieu à des avancées conséquentes sur ce champ de questionnement (processus par lesquels le sport devient un support d’identification collective ; luttes symboliques entre groupes pour la définition du
sport et des manières légitimes de le pratiquer, etc.)
Forte de ces acquis, la journée d’étude porte sur une réalité plus circonscrite et encore peu étudiée à ce jour, à savoir les mobilisations menées par les (et autour des) sportifs d’excellence. Par là, on vise aussi bien la participation de sportifs à des
« grandes causes » (caritatives, militantes, etc.), les revendications corporatistes destinées à améliorer leurs conditions de pratique et leur accès à la représentation dans les organisations sportives, ou encore toutes les interventions « extérieures » qui accompagnent ou prennent pour objet le sport de performance.
Appuyée sur une série de communications qui viseront à rendre compte des rapports entre « sport » et « politique » sur la base d’enquêtes empiriques portant sur des terrains bien délimités, la journée d’étude vise un double objectif :
– Avancer dans le chantier collectif de recensement des différents fronts et des différentes formes de mobilisation dans le monde sportif.
– Rendre compte des processus qui sous-tendent ces mobilisations : au nom de quoi s’opèrent les engagements dans l’espace sportif (quelle légitimité) ? Comment (quels répertoiresd’action) ? Pour quoi (quelles causes) ? Pourquoi (quelles dispositions ? quels intérêts) ?
Matin (10h-12h) : Mobilisations autour de « grandes causes »
Nicolas Hourcade (Ecole Centrale de Lyon/CADIS) : « Le supportérisme peut-il constituer un mouvement social ? »
Christine Mennesson (Université de Toulouse/SOI) : « Pourquoi les sportives de haut-niveau ne sont-elles pas féministes ? Des difficultés des mobilisations « genrées » dans le monde sportif. »
Après-midi (14h-17h) : Questions syndicales
Intervention de Frédéric Sawicki (CRPS, Paris 1) et Fabien Desage (CERAPS, Lille 2) : « Quand le football se politise : l’affaire du grand stade de Lille-Métropole ».
